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Le site du château
est, sans contestation possible, le site le plus prisé par
les touristes et le plus cher au cœur des Thouarsais. La chapelle
est aujourd'hui l'édifice le plus ancien de ce quartier.
Sa construction débute en 1503 quand Gabrielle de Bourbon-Montpensier,
épouse de Louis II de la Trémoïlle décide
de remplacer l'ancienne église Notre-Dame tombant en ruine.
Erigée en collégiale en 1515 par le pape Léon
X, la chapelle est épargnée pendant les guerres de
religion. Elle devient ensuite Sainte-Chapelle (en conservant une
relique de la vraie croix). |
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Façade
de la chapelle
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| Dans
la partie supérieure, une galerie renaissance ou loggia complète
la façade. Elle est ornée de sculptures et d'ornements
entremêlés aux chiffres de Louis et Gabrielle entrelacés,
à celui de leur petit-fils, François de la Trémoïlle.
La façade se termine par un pignon élancé et
un campanile en bois. Le mur sud est percé d'une porte latérale d'aspect triomphal, présentant des décors Renaissance, à l'intérieur comme à l'extérieur. |
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L'intérieur
de la chapelle se compose de trois nefs de cinq travées, à
chevet plat et sans transept. Le mobilier est très récent.
Ses vitraux originels ont été détruits probablement
pendant la Révolution. Les vitraux actuels, dus au Maître
verrier Max Ingrand de Tours, ont été réalisés
après 1944, les anciens ayant été détruits
par l'explosion des ponts provoquée par l'armée allemande
en déroute. La Chapelle haute accueillait trois tombeaux en
albâtre : celui de Louis II de La Trémoïlle, de
Gabrielle de Bourbon, de leur fils Charles et de son épouse
Louise de Coëtivy, et celui du cardinal Jean de La Trémoïlle,
évêque d'Auch, (tous détruits à la Révolution).
Il en reste quelques fragments au musée Henri Barré
de Thouars. Ils étaient l'œuvre du sculpteur Martin Claustre.
La chapelle souterraine servait à l'origine de chapelle paroissiale Notre-Dame, on y accédait par un chemin dans le coteau. Elle abrite aujourd'hui les sépultures de la famille de La Trémoïlle ainsi qu'un caveau situé en-dessous de cette chapelle. Le douzième et dernier duc de La Trémoïlle, Louis Jean-Marie, y fut enterré en 1933 (mort dans un incendie en Angleterre). Les corps de Marie de la Tour d'Auvergne et de ses enfants Isabelle et Claude de La Trémoïlle (découverts lors de travaux au pavillon sud en 1873) ont été déposés dans un caveau extérieur à la chapelle souterraine. |
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Porte
latérale à décors Renaissance
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| A
la Révolution, la chapelle est saccagée par les révolutionnaires
thouarsais (les sculptures du portail et les vitraux sont endommagés).
La chapelle est confisquée à la famille de La Trémoïlle.
En 1793, pendant les guerres de Vendée, les gisants en marbre
sont détruits et la relique de la vraie Croix volée.
Puis , en 1840, la chapelle échappe à un projet de destruction
et est classée Monument Historique. La Ville de Thouars qui
possédait l'édifice le revendit en 1873 à la
famille de La Trémoïlle. Celle-ci sauve l'édifice
de la ruine et entreprend des travaux de restauration entre 1874 et
1877. Peu utilisée pour le culte, elle est aménagée,
en 1914 en hôpital de campagne. En 1940, elle abrite des prisonniers
de guerre et plus tard, dans les années 1950-1960, elle est
utilisée en garage à vélo pour le collège
du château… Il y a une vingtaine d'années, le Prince de Ligne, descendant des La Trémoïlle, en fait don à la fraternité Saint Pie X. Aujourd'hui propriété privée, elle peut se visiter d'avril à fin septembre lors des visites guidées organisées par le Service Ville d'art et d'histoire. |
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Chapelle
du château
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| © Service Ville d'art et d'histoire, Ville de Thouars | ||||||||||||||||
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